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CHARLES DALLERY

Charles DALLERY, Ingénieur Français né à Amiens le 4 Septembre 1754 est mort à Jouy-en-Josas le 1er Juin 1835 dans sa maison qui devint par la suite l'Hospice Sainte Suzanne.

Dès son enfance, Charles DALLERY montre des dispositions naturelles pour la mécanique. A 12 ans, il construit des petites horloges à équation. Bientôt, comme facteur d'orgues, il apporte quelques améliorations à cet instrument. La harpe lui doit un mécanisme au moyen duquel des demi-tons s'obtiennent plus facilement.

Dallery est l'inventeur d'une machine à vapeur. En 1803 il n'hésita pas à employer ses économies pour construire un bateau à vapeur qui est mis à flot sur la Seine à Bercy. Le 29 mars 1803, il prend un brevet d'invention pour "un mobile perfectionné, appliqué aux voies de transport par terre et par mer".

Cette découverte de la machine à vapeur entraîne des inventions concernant l'emploi :
- des chaudières à bouilleurs tubulaires verticaux,
- de l'hélice immergée comme moyen de propulsion et de direction des bâtiments à vapeur,
- des mâts rentrants,
- d'une hélice comme moyen d'activer le tirage des foyers.

Après avoir dépensé 30 000 F. (de 1803), à bout de ressources, Dallery demande l'appui du Gouvernement pour continuer ses essais, sa demande est rejetée. Désespéré, il brise son bateau et déchire son brevet.

A Jouy, Charles Dallery est venu chercher le calme pour vivre ses dernières années : il reste de cet inventeur célèbre : un nom de rue, un buste à la Mairie, une plaque sur la maison où il est mort et une dalle de granit au cimetière.

S. SAUTET

LE CHATEAU DE JOUY

Pendant 125 ans et jusqu'en 1676, la terre de Jouy, le château et son parc furent la propriété de la famille d'Escoubleau de Sourdis (qui donna au clergé plusieurs évêques et un cardinal). Antoine d'Aquin, premier médecin de Louis XIV, acquit par la suite le domaine qui échut par héritage, vers 1750 à Antoine Louis Rouillé, Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères sous Louis XV ; en cette qualité, il signa en 1756, au château de Jouy le traité dit de "Versailles" ou "du renversement des alliances" liant l'Autriche à la France monseigneur Anne François d'Harcourt-Beuvron en devint ensuite propriétaire par son mariage avec Mlle Rouillé. En l'an VII, Mme d'Harcourt-Beuvron céda le domaine à M. Alexis d'Ablon qui en l'an IX (1801) le vendit à M. Seguin, fournisseur des armées de la République et de l'empire. C'est par lui que le château fut reconstruit sur ses anciennes fondations pour lui donner les façades empire actuelles.

Ce domaine, dont le parc possède des arbres magnifiques abrite le C.R.C. (Centre de Recherches et d'Etudes des Chefs d'Entreprises (5, rue de la Libération), H.E.C. (l'école des Hautes Etudes Commerciales) et le Centre de Formation TECOMAH.

L'école H.E.C. et le Centre de formation TECOMAH sont propriétés de la Chambre de Commerce de Paris.

J. JUNG

LA COUR ROLAND

Le domaine de la Cour Roland fut la propriété de maisons ou de personnages célèbres dont nous ne retiendrons que quelques noms : la famille Gobelin, Conrad Alexandre Gérard qui signa au nom de la France, le traité d'alliance avec les 13 Etats d'Amérique Septentrionale, Julien Adanson...

Maintenant nous y trouvons un complexe sportif ainsi qu'un centre artisanal et éducatif.

Sous l'impulsion de Jacques Toutain et grâce au Syndicat Intercommunal Jouy-Vélizy, un centre d'artisanat fut installé dans les communs rénovés du Château (démoli récemment par souci de sécurité).

Il propose de nombreux ateliers d'artisanat d'art ouverts à tous.

Le Relais-nature reçoit des enfants et les initie, entre autres, aux problèmes de l'environnement.

LE PROTESTANTISME A JOUY

C'est au XVIIIème siècle que le protestantisme s'installe à Jouy avec l'arrivée d'OBERKAMPF. Ce jeune luthérien bavarois s'entoura de nombreux coreligionnaires suisses ou allemands. On dénombrait environ 150 protestants vers 1810. Tous travaillaient à la Manufacture où ils étaient assurés d'une bonne protection et d'une situation stable. Après la fermeture de la Manufacture beaucoup quittèrent Jouy, mais des parents et descendants d'OBERKAMPF restèrent dans la vallée.

Il n'y avait pas de lieu de culte, parfois un pasteur de Paris venait à Jouy.

Le Temple actuel fut inauguré le 11 juin 1865. Il a été construit sur des terrains de la Manufacture, grâce à la contribution des membres de l'Eglise.

A la fin du siècle dernier et jusqu'à la guerre de 1914/1918, un pensionnat protestant recevait des jeunes filles et des fillettes.

J. HENRY

DES JOSACIENS ...

Jeanne AVRIL, célèbre danseuse du Moulin rouge puis des Folies Bergères s'est retirée à Jouy. Amie de Toulouse-Lautrec, elle servit de modèle aux esquisses, affiches et tableaux du célèbre peintre. Après une vie trépidante, elle trouva chez nous le calme qu'elle était venue chercher. Elle s'est éteinte en 1943, âgée de 75 ans.

Le Docteur Edmond KURZENNE (1889-1947), sur le conseil d'Albert Calmette, s'installe à Jouy en 1919. Il créé : avant l'heure des services de médecine scolaire, du travail et le premier dispensaire à Jouy.

Après une intense activité secrète dans la Résistance, il disparaît en 1947 dans le lac d'Annecy à l'occasion d'une promenade en barque.

La maison située en haut de la sente des Mabilleries abrita Daniel HALEVY. Cet écrivain, ami de Proust, rencontrait souvent son compagnon Péguy au Christ de Saclay. Il est décédé en février 1962. L'écrivain Italien Curzio MALAPARTE séjourna dans cette maison après la Libération.

En 1963, Francis PICHON, professeur d'Histoire à l'Ecole du Montcel révéla ses extraordinaires connaissances. Les français à travers le jeu de l'émission télévisée : "l'homme du XXème siècle" découvrirent ce Josacien au prodigieux savoir. De plus, connaisseur éclairé de l'art de la gastronomie, il appréciait la bonne table et les bons vins. Ce passionnant personnage nous a quitté le 23 décembre 1972.

Angèle MOYE est la mémoire vivante des évènements qui se sont déroulés ces quarante dernières années. Elle nous a livré ses souvenirs très fidèles. Son métier d'infirmière la conduisit "en mobylette" dans presque toutes les familles. Témoin attentif et actif de la vie de notre village, compétente et très proche des habitants, elle a toujours su être présente là où il y avait besoin.

Elle fut longtemps, Premier Adjoint au Maire et pendant 27 ans, Présidente de la Croix Rouge de Jouy. Sa présence et sa gaité en font une compagne très appréciée des anciens du 3ème âge.

SUR QUELQUES RUES DE JOUY

PETITNEAU : Compagnon et beau-frère d'Oberkampf, il le seconda à la Manufacture puis lui succéda comme maire de Jouy de 1793 à 1820.

J.B. HUET : Célèbre peintre du XVIIIème siècle autour des plus remarquables compositions qui ont fait le succès de la "Toile de Jouy".

BEUVRON : Seigneur de Jouy au moment de la Révolution. Son château remanié par Seguin est actuellement le siège du CRC.

Victor Joseph ETIENNE DE JOUY : fit d'abord une carrière militaire qui le conduisit en Guyane puis aux Indes. Après sa démission de l'Armée, il exerce à partir de 1810 son talent d'écrivain, il compose pièces et livrets d'opéras. On pense qu'il fut un familier de Jouy dont il prit le nom comme il était fréquent à cette époque. Tout à tour académicien, maire de Paris (quelques jours), conservateur au Musée du Louvre, ses chroniques de "l'Hermite" lui valurent à l'époque une grande notoriété. Il mourut à Saint-Germain en Laye en 1846, âgé de 82 ans.

ADANSON : propriétaire de la Cour Roland, Fondateur de l'Hospice.

BONNARD-BOUTILLIER : Bienfaiteurs de l'Hospice Ste Suzanne devenue Maison de retraite.

LOISEAU : Notaire à Jouy, bienfaiteur de l'Hospice.

Raoul ALLAVOINE - Louis CHAGNOT : Premières victimes de la campagne de1940.

Albert VANTIEGHEM : mort en déportation pendant la guerre 1939-1945.

Aspirant ZAGRODSKI : tué dans son char le 24 Août 1944, lors de la Libération de Jouy.

Abel NICOLLE : ingénieur d'aéronautique mort en 1948 à bord du "Cormoran"' dans les bois entre Jouy et Villacoublay.

Jean BAUVINON : médecin généraliste de 1953 à 1979, a laissé le souvenir d'un homme affable, dévoué, très lié à la vie communale.

Sente à GUETIN, à DOINEAU : du nom des riverains ou des propriétaires sans doute.

AUX JARDINS DE JOUY : les rues rappellent les travaux de la Manufacture : Picoteuses, Pinceauteuses, Imprimeurs au bloc, Coloristes, Rentreurs

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