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l'Ecu de France
Le 3 juillet 1834, Victor Hugo et Juliette Drouet, venus à Jouy par la diligence de Bièvres, se sont arrêtés à l'Auberge de l'Ecu de France. Là, dans une chambre du premier étage avec vue sur cour, les deux amants vont passer une nuit qui leur laissera pour la vie un souvenir ébloui.
Le lendemain, Julette écrira à Victor une de ses plus belles lettres, qui restera un des talismans du couple : "... jusque là, je n'avais pas senti dans toute sa plénitude le bonheur de t'aimer et d'être aimé de toi.".

Retour circuit blancC. GOUT

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L'Eglise Saint Martin
Des textes anciens nous apprennent qu'au IXème siècle Jouy-en-Josas était déjà une paroisse du doyenné de Châteaufort et de l'archidiaconé du Josas ou Josay dépendant de l'Evêché de Paris.

L'Eglise actuelle date, dans sa partie la plus ancienne, du 13ème siècle. Durant les deux siècles qui suivirent Jouy souffrit beaucoup des épidémies et de la guerre de Cent ans. La population fut contrainte d'émigrer laissant l'église à l'abandon. Quand, à la fin du XVème siècle, Jouy retrouva sa vie normale, il fallut réadapter l'église aux besoins nouveaux.

Du XIIIème siècle, datent la base du clocher et les murs de chaque côté de l'avant choeur. La base du clocher comportait un arc ouvert à l'Ouest et au Nord, à l'Est et au Sud un mur plein.

Au XVIème siècle, l'église fut en partie reconstruite et agrandie en créant une chapelle jouxtant le clocher et l'avant choeur. (1). On construisit aussi une nef et un bas-côté portés par trois piliers en grès et reliés par des arcs en grès.

La façade extérieure a été rénovée en 1971-1972. Le portail de style renaissance dont ne subsistaient que les soubassements a retrouvé son harmonie. Les bas-côtés et le chevet ont été ravalés récemment. Dans les années 60, le curé de la paroisse, le Père Cointepas, a lui-même décapé les murs intérieurs de l'église et lui a donné son aspect actuel.

A droite, en entrant (2), une pierre gravée d'une inscription rappelle la consécration de l'église et sa dédicace. Outre la "DIEGE" (3), pièce maîtresse du lieu, il faut aussi admirer les stalles du choeur du 16ème siècle, le groupe en marbre au-dessus de l'autel représentant Saint Martin partageant son manteau (4), le Saint Sébastien de l'école de Puget (5), le Saint Jean Baptiste en terre cuite du 15ème siècle dans la chapelle des fonds baptismaux (6), ainsi qu'un très élégant confessional Louis XVI (11). Dans le choeur, deux vitraux modernes, oeuvre de M. et Mme Confetti des Loges en Josas ont remplacé les anciens.

Retour circuit blancJ. JUNG

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La Diege
Le développement du Culte de la vierge aux XIème et XIIème siècles est à l'origine de l'édification de nombreuses chapelles. Vers 1393, Charles V et son fils, le duc d'Orléans ont permis la construction dans un hameau de Jouy, Villetain, alors propriété des Célestins, d'une chapelle qui fut appelée "Notre Dame de Villetain".

La statue probablement du 12ème siècle, d'une Vierge en bois polychrome de 1,40m, d'une iconographie très particulière (l'enfant Jésus debout, tenant le globe terrestre dans la main, séparé de sa mère est porté par deux anges) était vénérée sous le nom de "DIEGE", contradiction de DEI GENITRIX, mère de Dieu.

La Chapelle de Villetain était le but d'un pélerinage important, il est probable que ce pélerinage remonte plus loin que le XVIème siècle. Au XVIIIème siècle, la chapelle de Villetain tombait en ruines. Pour préserver la DIEGE, on la transporta dans l'Eglise de Jouy. Pendant la Révolution cette statue fut replacée dans la ferme du Petit-Villetain et murée. Elle resta ainsi un demi-siècle, puis fut mise à jour par des maçons en 1850.

Classée Monument Historique par arrêté ministériel du 11 avril 1902, elle a été restaurée en 1967 sous l'autorité du Ministère des Affaires Culturelles avec une participation financière de la Commune.

Elle constitue une pièce importante de notre patrimoine.

Retour circuit blancL. DENNEVILLE

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L'orgue de l'Eglise Saint-Martin
Il a été construit vers 1872 par un facteur d'orgue d'origine anglaise (installé à Versailles) John Albert ABBEY. La tradition dit qu'ABBEY utilisa au départ un orgue qui était joué aux Tuileries. L'instrument actuel possède toujours quelques éléments de cet orgue primitif mais le buffet et les jeux datent vraisemblablement du 19ème siècle et sont signés ABBEY. Cet orgue avait été conçu selon l'esthétique de cette époque c'est-à-dire sans jeux donnant du "brillant" à la sonorité (les mixtures). En 1974 M. MACIET, facteur d'orgue, le remit en état et des jeux furent ajoutés pour améliorer son expression musicale. Il possède maintenant 15 jeux.

Cette restauration a été inaugurée par la célèbre organiste Marie-Claude ALAIN le 18 mars 1975.

Retour circuit blancJ. JUNG